quand l euro devient l'unité de l'imbécilité

Publié le par Evariste Galois

Les gens vocifèrent sur l’euro sans vraiment réfléchir à ce qu’ils disent.

Ils prônent le retour en arrière, le retrait définitif de l’Euro, coupable, selon eux, d’une hausse des prix importante, prenant les plus modestes à la gorge.

J’aimerai juste rappeler que l’Euro est une monnaie, c'est-à-dire une unité comptable. Une unité de par son manque de vie, ne peut avoir aucune influence sur les prix. Ce qui était jadis en Franc devient en Euro.

Si les prix augmentent c’est la faute des distributeurs, des producteurs, des intermédiaires, etc., mais en aucun cas le phénomène est imputable à l’unité monétaire choisie. Comme dit le proverbe : « montre la lune du doigt à un imbécile, et il regardera le doigt. »

Donc en extrapolant, on obtient ce type de raisonnement : hier la température du corps qui est de 100°F peut passer à 150°F, et les température en Celsius devront perdent 1 centième car l’unité a fondue sous le soleil d’août. Vous voyez ce type de raisonnement est ubuesque.

En France, nous sommes champions de ce type de raisonnement. Dans les années 60 ou 70, les routes étaient bordées d’arbres, parfois centenaires, malheureusement ils rendaient les accidents plus tragiques. Là encore, plutôt que d’éduquer et faire respecter les règles du code de la route, (travail loin, pénible et peu payant électoralement parlant), on a arraché tous les arbres. Finalement, les gens roulent toujours aussi vite, donc ont un comportement toujours aussi dangereux pour eux et les autres, mais ils ne meurent plus… Ils tuent seulement.

Mais tout çà va permettre à nos hommes politiques en goguette de bâtir leur campagne présidentielle sur çà.

Publié dans société et paradoxes

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C
lol Pour l'économiste la monnaie est une unité comptable. Pour le sociologue, le politologue ou le psychologue, elle est aussi un symbole de l'identité nationale et personnelle. Elle est chargée d'affects. Mais qui osera dire, "j'ai la nostalgie du franc"? Des motivations subjectives se cachent bien souvent derrière des arguments pseudo-rationnels.
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